La révélation finale avait beau être assez attendue (même pas besoin d'internet pour le voir), la manière avec laquelle celle-ci est dévoilée est tellement excellente que ça ne me gêne pas plus que ça... (pour une fois)

Si c'est pas le signe d'un grand talent d'écriture...

Ouh ben que j'ai bien fait d'enchaîner sur celui là juste après le 6... Ca fait du bien... Du rythme, de l'action, des paysages grandioses, des manipulations d'esprit... On enlève la partie Dolores et Maeve et c'est un sans faute !

Et le grand Dieu Hopkins, que c'est bon !!!

Enfin un épisode à la hauteur de mes attentes !

Petit coup de mou dans cet épisode malgré un final grandiose, la faute à l'intrigue de Dolorès qui verse un peu trop dans la niaiserie déjà vue des centaines de fois :/

Concernant le final malheureusement c'est la que je me rends compte que j'aurais du tenir mes principes et ne jamais lires les autres avis sur les épisodes précédents, aucune réelle surprise malheureusement comme pour les multiples timelines, j'ai pas pu savourer pleinement ce twist de grand malade malgré la qualité de la scène et c'est bien dommage !

Sinon l'ost est toujours aussi magnifique <3

Moi j'ai bien aimé la partie "Western" - enfin, surtout William en fait. C'est le seul client un peu "humain" du parc et ça fait du bien de le voir lui plutôt que les autres psychopathes.

La révélation finale est attendue, mais la mise en scène était grandiose - et conjuguée à la théorie des deux timelines on commence à entrevoir quelque chose d'assez vertigineux. Et surtout, on a vraiment l'impression que la série sait où elle va, dans cet épisode, et ça c'est ma principale inquiétude qui est en train de voler en fumée.

L'épisode qui donne enfin des réponses, attendues certes mais super bien amenées.

Et étrangement même la partie western m'a bien plu dans cet épisode. Quant à l'intrigue de Maeve, elle est toujours une des plus intéressantes à mon goût.

De nombreux indices sont disséminés dans toutes ses scènes (et toutes les scènes à Delos) pour amorcer le twist final : Clementine, Theresa, Bernard lui-même bien sûr, etc. Ce n'est donc pas qu'un épisode "sympa au début avec 10 très bonnes dernières minutes", il est conçu tout du long autour du twist de fin.

(sauf les scènes avec Will et Dolores, certes, ce qui n'enlève rien à leur intérêt en elles-mêmes, mais je trouve que Dolores est vachement laissée de côté depuis quelques épisodes, j'espère un retour au top dans la fin de saison).

Du coup cet épisode 7 est un vrai bond dans la série avec enfin une/plusieurs vraies réponses qui changent complètement la dynamique qu'on avait auparavant pour une grosse partie de l'intrigue. Il y a moyen pour que les 3 épisodes suivants montent encore plus en crescendo, impatient de voir ça.

En plus de ça, cet épisode 7 confirme un truc qui jusque là me faisait un peu douter de la série : oui, même en sachant déjà à l'avance les théories possibles, ils arrivent à rendre leurs révélations géniales, car

1) c'est super bien amené

2) ils arrivent à nous faire douter sur d'autres éléments relatifs à la théorie, en gros, on nous relance 2 fois plus de questions malgré la grosse réponse (ici : alors Bernard est-il Arnold ? Que manigance Ford ? Quel projet développe en parallèle le conseil du parc ? etc.)

Donc même en admettant que d'autres théories phares soient quasiment toutes confirmées par la suite (sur l'homme en noir par exemple), s'ils se débrouillent bien, ils devraient pouvoir arriver à éviter les critiques "c'est trop prévisible" sans trop forcer.

Bref, Westworld maîtrise à merveille l'art de rendre un truc sur le papier prévisible en fait très inattendu, c'est paradoxal et c'est le signe des grands ! (et ça rassure pour la suite)

Je me demande comment serait la série sans Internet, les forums, les théories, les discussions et les gens. Probablement bien différente. Difficile en effet (impossible probablement) pour les scénaristes de Westworld de proposer quelque chose de surprenant. Il y a tant et tant de théories. Certaines farfelus, d’autres profondément juste. Alors forcément, avec pas mal d’indices laissés çà et là, beaucoup (dont moi) avait deviné que Bernard était un robot.

Mais l’essentiel n’est pas là. L’essentiel, c’est ce que cette révélation entraîne. On en déduit le plan de Ford qui est le même que celui du second film : remplacer des humains par des robots. Pourquoi et comment à grande échelle ? Ça, on n’en sait rien, pour l’instant. Mais ça semble bel et bien être son motif premier. C’est d’ailleurs pour ça que Bernard couchait avec Theresa (pour collecter des données). De la même façon, Ford est capable de répéter l’exacte citation de Charlotte sur les « exemples sanglants » puisque qu'il l’a vu et entendu par le biais d’Hector laissé seul sur le lit.

L’autre coup de génie de l’épisode, c’est la mise en scène. En effet, cet épisode nous montre que la caméra n’est pas un outil objectif. Elle est subjective. Depuis le début, on voit tous par les yeux des robots (sauf les scènes William-Logan, et encore…). Lors de l’épisode précédent, Bernard va dans la maison d’enfance de Ford et ne voit pas la porte. Ce dernier apparaît comme magiquement.

Même chose lorsque Bernard regarde la photo de Ford et de « Arnold » (on sait maintenant que c’est le père de Ford). Il manque une partie de la photo. Or, Ford explique à Theresa que Bernard ne peut pas voir ce qui lui fait du mal. C’est donc probablement Bernard lui-même sur la photo. Bernard serait donc une copie d’Arnold. Et cela explique à merveille les discussions Bernard-Dolores que j’avais toujours eu du mal à situer par rapport à la théorie de deux times lines. Ce sont en réalité des conversations Arnold-Dolores.

Le meilleur épisode depuis l’épisode 2 qui remonte un niveau un p’tit peu en baisse depuis une poignée d’épisodes. La partie western qui s’annonçait très alléchante (la Gosth Nation) s’avère notamment être un peu décevante.

Le coin du Fan :

- La mention dans le train de Williams de cet impression de rentrer dans un livre est un renvoi à l’épisode 4 où le MIB dit la même chose (Voir critique pour + de détails)

- La scène entre Bernard est sa femme est probablement une scène du passé entre Arnold donc et sa femme.

- Clémentine explique à Maeve qu’elle souhaite finir dans un endroit froid… Et c’est exactement ce qu’il se passe.

- Le fait que les robots soient limités à 14 en compétence peut s’expliquer par le fait qu’il y a des techniciens robots (on le sait maintenant). Cette limitation serait donc pour les robots du parc seulement et Bernard lui n’est probablement pas limité.

- Dans le sous-sol, Theresa pose ses bras sur ses hanches pour cacher sa peur de Bernard. Soit exactement ce que lui apprend Bernard quelque épisodes plus tôt.

-Tous les épisodes commencent par un robot qui s’éveille… Y compris celui-là donc avec Bernard.